Je ne vis que pour toi
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Je ne vis que pour toi
Ma tendre et douce,
Tu dois te demander où je suis depuis tout ce temps, depuis ses six longs mois. J'étais partout et nul part, perdu dans la peur. Nous n'avions pas le droit d'envoyer des lettres, mais depuis quelques jours, nous avons d'avantage de libertée. Serait-ce le poids de la fin, je n'en sais rien, je n'arrive plus trop à reflechir.
Je t'écris du fond de mon trou, cela fait plusieurs mois que nos reculons, sans cesse, la marée rouge ne cesse de nous pourchasser. Mon seul réconfort est qu'à chaque pas en arrière, je me rappoche de toi, de notre foyer, mais mon malheur est qu'ils se rapprochent de toi aussi.
Ce petit bout de papier jaunis par le temps m'a coûté un paquet de cigarettes, le service des postes me coûtera autant. Mais peu m'importe car, pour une fois depuis des années, je ressens la peur, je ne pense qu'à cela..
Peu importe l'endroit où nous établissont une position défensive, nous sommes automatiquement débusqués. Nos positions sont pilonnées sans cesse par l'artillerie Soviétique, les orgues de Staline, ces saletées qu'ils appelent Katiousha font pleuvoir une nuée de métal brulant sur nous. Je perds des amis chaques jours qui passent, ces amis, qui depuis la Normandie me suivent, nous avions tant partagés. Leur aviation détruisent nos seuls chance de contre-attaque, ils repèrent et fonçent sur nos blindés. Notre base de fusées à été pulvérisée sous le feu ennemie il y a peu. Par chance, nous avons encore nos tripes, la seule chose qui peu nous porter en avant.
Nous sommes aux côtés de jeunes loups, des soldats de la Hitlerjugend, ils ont 16 ans à peine et combattent sans peur, je ne comprends pas, ils fonçent sur les chars et les détruisent avant d'être eux-même tués, mais leurs camarades continuent le combat. Ils ne lacheront rien, moi non plus.
Cette lettre est sans doute la dernière que je t'enverrais. Nos officiers veulent que nous contre-attaquons les forces soviétiques dans la nuit.
Ma femme, je t'aime et je ne cesserais pas de t'aimer, jusqu'à mon dernier souffle, jusqu'à la dernière bribe de courage qui me parcoureras l'échine, jusqu'à mon dernier battement. Je n'ai que dix-neuf ans, et je suis si fier d'avoir connu ma seule et unique compagne. Jamais je ne t'oublierais. Désormais j'attends le moment où l'ennemi m'ammenera au sol, ou ma vie filera entre mes doigts.
Ne pleurs pas on amour, je serais plus près de toi que je ne l'aurais été depuis longtemps. Je veillerais toujours sur toi, je prendrais soin de toi.
Je t'aime Katja
Je t'écris du fond de mon trou, cela fait plusieurs mois que nos reculons, sans cesse, la marée rouge ne cesse de nous pourchasser. Mon seul réconfort est qu'à chaque pas en arrière, je me rappoche de toi, de notre foyer, mais mon malheur est qu'ils se rapprochent de toi aussi.
Ce petit bout de papier jaunis par le temps m'a coûté un paquet de cigarettes, le service des postes me coûtera autant. Mais peu m'importe car, pour une fois depuis des années, je ressens la peur, je ne pense qu'à cela..
Peu importe l'endroit où nous établissont une position défensive, nous sommes automatiquement débusqués. Nos positions sont pilonnées sans cesse par l'artillerie Soviétique, les orgues de Staline, ces saletées qu'ils appelent Katiousha font pleuvoir une nuée de métal brulant sur nous. Je perds des amis chaques jours qui passent, ces amis, qui depuis la Normandie me suivent, nous avions tant partagés. Leur aviation détruisent nos seuls chance de contre-attaque, ils repèrent et fonçent sur nos blindés. Notre base de fusées à été pulvérisée sous le feu ennemie il y a peu. Par chance, nous avons encore nos tripes, la seule chose qui peu nous porter en avant.
Nous sommes aux côtés de jeunes loups, des soldats de la Hitlerjugend, ils ont 16 ans à peine et combattent sans peur, je ne comprends pas, ils fonçent sur les chars et les détruisent avant d'être eux-même tués, mais leurs camarades continuent le combat. Ils ne lacheront rien, moi non plus.
Cette lettre est sans doute la dernière que je t'enverrais. Nos officiers veulent que nous contre-attaquons les forces soviétiques dans la nuit.
Ma femme, je t'aime et je ne cesserais pas de t'aimer, jusqu'à mon dernier souffle, jusqu'à la dernière bribe de courage qui me parcoureras l'échine, jusqu'à mon dernier battement. Je n'ai que dix-neuf ans, et je suis si fier d'avoir connu ma seule et unique compagne. Jamais je ne t'oublierais. Désormais j'attends le moment où l'ennemi m'ammenera au sol, ou ma vie filera entre mes doigts.
Ne pleurs pas on amour, je serais plus près de toi que je ne l'aurais été depuis longtemps. Je veillerais toujours sur toi, je prendrais soin de toi.
Je t'aime Katja
Wolfram Krüger
Von Klücke- Aspirant
- Messages : 184
Date d'inscription : 08/10/2012
Re: Je ne vis que pour toi
Chère Mère, Cher Père
Depuis quelques jours un peu de répis s'offre à nous. Je profite donc de celui-ci pour vous envoyer quelques nouvelles. Vous comprendrez bien sûr que je ne puis en dire trop sur nos positions et sur le déroulement des combats. Cependant c'est avec fierté que je vous annonce que l'ennemi est stoppé sur notre front.
Malgré leur superiorité matérielle qui s'est encore accrue depuis qu'ils ont posé le pied en France, nous leur posons de tels problèmes qu'ils piétinent sur leurs positions.
Nous ferons le nécessaire pour défendre la mère patrie et protéger nos familles.
Mais nous ne leurrons pas, il ne s'agit que d'une question de temps avant que la guerre se termine. Quelles en seront les conséquences? je ne le sais pas, mais qu'il est loin le temps de la douce saison dans les belles regions de France !
Je souhaiterai tant que tout s'arrête et que chacun des combattants puisse retourner dans son foyer, auprès des siens. Tout cela a-t-il encore un sens?
Malgré les informations bienveillantes officielles nous arrivant de l'Est, nous savons à quel point nos camarades luttent âprement contre le démon sovietique dans les pires conditions. Mon ami Hans a son frère Wolfram qui y combat, et nous avons, que très rarement, des nouvelles qui ne sont pas très réjouissantes.
Mais pour autant, soyez fiers de votre fils et de ses camarades de l'Ouest et de l'Est.
Nous sommes tous prêts au sacrifice suprême pour defendre le pays, pour vous défendre.
Tout est hors du temps ici, aussi ne vous inquiétez pas si vous n'avez plus de nouvelles d'ici quelques temps. Je vous en donnerai dés que possible.
Embrassez bien l'oncle Otto et la tante Inge.
Votre fils qui pense à vous.
Dieter
Depuis quelques jours un peu de répis s'offre à nous. Je profite donc de celui-ci pour vous envoyer quelques nouvelles. Vous comprendrez bien sûr que je ne puis en dire trop sur nos positions et sur le déroulement des combats. Cependant c'est avec fierté que je vous annonce que l'ennemi est stoppé sur notre front.
Malgré leur superiorité matérielle qui s'est encore accrue depuis qu'ils ont posé le pied en France, nous leur posons de tels problèmes qu'ils piétinent sur leurs positions.
Nous ferons le nécessaire pour défendre la mère patrie et protéger nos familles.
Mais nous ne leurrons pas, il ne s'agit que d'une question de temps avant que la guerre se termine. Quelles en seront les conséquences? je ne le sais pas, mais qu'il est loin le temps de la douce saison dans les belles regions de France !
Je souhaiterai tant que tout s'arrête et que chacun des combattants puisse retourner dans son foyer, auprès des siens. Tout cela a-t-il encore un sens?
Malgré les informations bienveillantes officielles nous arrivant de l'Est, nous savons à quel point nos camarades luttent âprement contre le démon sovietique dans les pires conditions. Mon ami Hans a son frère Wolfram qui y combat, et nous avons, que très rarement, des nouvelles qui ne sont pas très réjouissantes.
Mais pour autant, soyez fiers de votre fils et de ses camarades de l'Ouest et de l'Est.
Nous sommes tous prêts au sacrifice suprême pour defendre le pays, pour vous défendre.
Tout est hors du temps ici, aussi ne vous inquiétez pas si vous n'avez plus de nouvelles d'ici quelques temps. Je vous en donnerai dés que possible.
Embrassez bien l'oncle Otto et la tante Inge.
Votre fils qui pense à vous.
Dieter
aldary lou- Général de corps d'armée
- Messages : 1280
Date d'inscription : 05/09/2011
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