Blitzkrieg - Le jeu de strategie par forum
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Message  Werner Freimann Lun 18 Jan 2010 - 9:45

Le plafond bas du ciel couvert ne laissait transparaître aucune étoile par cette nuit de pleine lune, mais la seule réverbération des projecteurs illuminait le sol normand comme si les nuages avaient été absents.
Les vrombissements s'égrenaient, lancinants et énervants comme si les gros moustiques qui les produisaient ne risquaient de provoquer que de simples piqures irritantes. Pourtant, là-bas, sous la clarté des rayons lumineux, les éclairs spectraux suivis de grondements assourdis, évoquaient l'enfer des bombardements en cours.

Siegfried venait de quitter à regret sa couchette improvisée. La douceur de la nuit lui avait permis de prendre un repos suffisant. Et il devait maintenant vérifier certains détails avant le départ de tout à l'heure.
Traversant les pâtures réquisitionnées comme zone de bivouac, Siegfried aperçut de nombreux membres des équipages de son bataillon. Allongé ou debout, éveillé ou perdu dans leur rêve infini, chacun d'eux tentait de passer au mieux les dernières heures de ce calme que tous regretteraient bientôt.

"Sig ! Hé !"
"Was machst du ?"
"Komm mit uns !"

Les invitations se suivaient au cours de son cheminement, lancées au gré des airs des harmonicas ou des accordéons qui tentaient de couvrir la rumeur soutenue des combats éloignés. Mais Siegfried ne s'arrêtait pas. Il devait finir ses vérifications. Il savait que sous peu, sa vie dépendrait de l'état de son panzer...
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Message  Werner Freimann Jeu 21 Jan 2010 - 20:23

La rumeur des moteurs avait enflé alors que la nuit grisait, annonçant le petit matin blême des réveils trop précoces et des tristes angoisses du retour à la réalité d'une situation bien précaire.
Siegfried avait fini tous ses contrôles et toutes ses préparations. Il avait pourtant attendu que d'autres démarrent leur tank avant de lancer le sien. Les cadrans indiquaient des paramètres normaux et la phase de chauffe touchait à sa fin lorsque le soleil avait lancé son habituel clin d'oeil depuis la "Mère Patrie".

Les colonnes de blindés filaient maintenant vers le nord-ouest en direction du front. Les bruits de combats n'étaient plus audibles, cachés par la fureur des panzers, mais à l'horizon, des éclairs avaient continué d'indiquer la bataille jusqu'à ce que le jour se soit complétement levé.

Le matin s'était fini alors que le régiment atteignait une vaste prairie.
Là, des éléments du groupe de reconnaissance firent stopper les colonnes et rassemblèrent les blindés sur le terrain afin de libérer les voies d'accès qu'ils venaient d'utiliser pour monter au combat.
Tous les tankistes étaient surpris de ce regroupement en plein jour si près de la ligne de front.
Alors que l'ordre de stopper les moteurs apportait un semblant de paix à la campagne normande, un nouveau ronronnement marqua le défilé en sens inverse de toute une division motorisée qui descendait du front.
Interrogatifs, tous se dévisageaient sans comprendre, regardant passer leurs camarades dont les visages affichaient une certaine satisfaction.

Bientôt, un motocycliste arriva, porteur d'ordre pour le colonel du régiment.
Les chefs de bataillons furent rapidement convoqués et revinrent à leurs unités après ce qui parut des heures à leurs hommes.
La nouvelle se répandit alors comme une trainée de poudre.
Les alliés s'étaient réembarqués pour l'Angleterre !

Heureux, déçus, contrariés et soulagés, tous passaient par des sentiments successifs et contradictoires face à cet affrontement auquel ils se préparaient depuis si longtemps et qui n'était pas venu.

Les heures succédaient aux heures et les divisions d'infanterie défilaient toujours devant la prairie aux chars lorsque la grande nouvelle arriva parmi les hommes du régiment . Et comme toute nouvelle de cette origine, elle était d'une fiabilité certaine car elle provenait de la cuisine divisionnaire qui apportait les repas du soir aux tankistes :
Le régiment ferait route dés la nuit tombée pour gagner la côte en vue de participer à un débarquement en Angleterre...
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Message  Werner Freimann Ven 29 Jan 2010 - 20:02

Les heures s'égrenaient lentement, trop lentement pour Siegfried qui tentait vainement de survivre, allongé et hagard au milieu d'autres de ses camarades dont les vies futures semblaient toutes aussi compromises...

Tout avait commencé quelques jours avant.

Siegfried était arrivé aux commandes de son char dans le petit port normand réquisitionné pour l'embarquement de son régiment.
La petite rade semblait débordante d'unités navales de toutes tailles. Cargos, transports de troupes, chalutiers aménagés et même de frêles cotres à voile, tout ce qui pouvait naviguer était là.
Siegfried, surpris, n'aurait jamais pu s'imaginer un tel tableau.
Des chars avaient commencé d'embarquer à bord d'un cargo dont la proue transformée en ponton d'accès inspirait tout sauf la sécurité de l'étanchéité. Plus loin, des hommes montaient, dociles troupeaux en longues files ininterrompues, vers deux navires transports de troupe qui absorbaient avidement leurs rations humaines dont la digestion semblait lancée à toute vapeur aux visions des panaches de fumée qui s'élevaient des cheminées.

Le roulement strident d'un sifflet tira Siegfried de sa contemplation quand le Feldgendarm l'interpela vivement.
Malgré le bruit ambiant, le chef de char comprit ses consignes. Rapidement, il donna ses ordres et se dirigea vers le navire qu'on lui avait indiqué: un chalutier aménagé qui paraissait à Siegfried plus petit que son char !
"Mein Gott !" s'était-il dit, "Er ist zu klein für uns..."

L'embarquement s'était pourtant bien déroulé, rapide et efficacement mené par l'équipage marin qui avait su guider et mettre en confiance l'équipage tankiste.
Puis, aussitôt le char fixé à sa place, les hommes de Siegfried avaient été équipés hâtivement de brassières de liège, puis amenés vers le bastingage où ils s'étaient vu pousser dans le vide pour se retrouver trois mètres plus bas sur le pont ouvert d'un thonier à voile.
Siegfried et ses hommes retrouvèrent là d'autres équipages de Panzer au milieu d'un équipage de marins hirsutes et dépareillés, dignes représentants de pêcheurs normands réquisitionnés avec leur embarcation pour amener les hommes à destination.
Rapidement, le voilier avait quitter le port, son pont jonché de tankistes accroupis qui tentaient de se protéger du crachin qui n'avait pas tardé de détremper entièrement les soldats mal équipés pour cette traversée.

A la sortie du port, Siegfried avait lancé un regard admiratif aux unités militaires qui attendaient au large afin d'assurer la protection des convois. De grosses unités dont les canons semblaient énormes pour certaines, s'étalaient, bouchant l'horizon de leurs tonnes de métal, et c'est devant ce spectacle que tout avait basculé dans la vie de Siegfried.
La houle du large fit monter et redescendre trois fois le petit voilier qui affrontait les vagues et ces balancements répétés suffirent pour retourner les tripes et le mental du chef de char.

Bientôt, Siegfried se retrouva allongé au fond du thonier dont l'odeur professionnelle augmenta encore plus le malaise du militaire bientôt rejoint par de nombreux autres fantassins en proie au mal de mer.
Siegfried ne remarqua pas le cap est pris par le voilier au lieu de partir plein nord, il ne vit pas le porteur de son char quitter le port à leur suite, il ne se rendit pas compte de la mise en marche du convoi, il sombra simplement dans une torpeur nauséeuse qui allait durer des heures.

Les heures s'égrenaient lentement, trop lentement pour Siegfried qui tentait vainement de survivre, allongé et hagard au milieu d'autres de ses camarades dont les vies futures semblaient toutes aussi compromises...
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Message  Werner Freimann Ven 5 Fév 2010 - 22:27

Le débarquement s'était déroulé sans problème, tout du moins c'est ce que pensait Siegfried alors qu'il reprenait figure humaine juché à son poste de chef de char, la mitrailleuse fermement tenue dans la lueur blême du petit matin.

Il se souvenait vaguement de son mécanicien et du tireur qui l'avaient relevé du fond du voilier et traîné vers le bastingage. Il se souvenait d'avoir été soutenu, porté et brancardé jusqu'à son poste d'observation. Là, on l'avait sanglé pour qu'il ne chute pas lors de leur avancée et le bataillon avait fait mouvement.
Le panzer n'avait pas reçu de vérifications particulières, mais tout semblait s'être bien déroulé et si le terrien avait commencé sa mission encore sous l'emprise du mal de mer, il avait rapidement repris conscience de la situation aux premiers tirs qui s'étaient fait entendre sur l'aile gauche de leur déploiement.

Siegfried était en alerte, scrutant les environs depuis son char. Sa section avait pris position à un carrefour et devait le tenir contre toute action ennemie.
Les deux autres chars étaient postés à quelques dizaines de mètres, observant les trois directions dont ils ne venaient pas.
Des tirs sporadiques se faisaient entendre de place en place, signe de la présence d'une défense active, mais aucun de ces signes ne semblaient venir dans leur direction.

Dans les écouteurs, des ordres s'égrenaient, longues litanies de consignes données par ceux qui étaient en progression. Des points de faibles résistances de troupes à pied avaient été signalés. Ceux-ci s'étaient rapidement rendus dés que les chars avaient débuté leur mouvement enveloppant, et il semblait que les seuls échanges de coups de feu réalisés avaient été plus dissuasifs qu'offensifs.
En milieu de matinée, un véhicule des sections de reconnaissance était venu leur transmettre de nouveaux ordres.
"Avancez nord-est et stoppez en vue des antennes radar. Maintenez la position."

La section s'ébranla rapidement, suivi du véhicule reco.
Le trajet se passait sans accroc, comme s'il s'était agi d'une paisible promenade dominicale. Mais les massives "rondeurs" des chars étaient là pour faire oublier tout sentiment de paix.

Sur un signe de Siegfried, les trois chefs de char quittèrent leur perchoir pour l'intérieur de leur monstre d'acier, refermant les lourdes protections blindées sur leur tête. Le véhicule léger stoppa, laissant les panzers se mettre en échelon refusé et faire face à la menace repérée par Siegfried : une patrouille d'environ huit hommes qui progressait le long d'une haie à 150 mètres sur la gauche.
Les chars s'avancèrent dans la direction des ennemis, les canons se réglant à la hausse voulue. Stoppant alors dans un synchronisme parfait, le véhicule du milieu fit remonter un peu plus son canon et le tonnerre du 88 résonna dans la campagne anglaise. Aussitôt, les trois chars reprirent leur progression, alors que l'obus explosait vingt mètres derrière la patrouille anglaise.
Les chars étaient à 60 mètres des fantassins quand ceux-ci levèrent les bras en signifiant leur reddition. Lorsque Siegfried ouvrit son écoutille et sortit le tronc de son char, il assista à l'arrivée du véhicule de reconnaissance venu s'assurer des prisonniers. Sept hommes, aux cheveux gris et à l'équipement dépareillé qui semblaient droit sortis d'une levée trop rapide de forces auxiliaires.
"Ils n'ont que ça à nous opposer !" s'était écrié Siegfried en prenant à témoin ses camarades.

Le radar était devant eux, il semblait abandonné.
La journée avançait, mais eux étaient à l'arrêt depuis plus de deux heures, et rien ne venait troubler la tranquillité de la campagne anglaise.
"Pourquoi on n'avance pas ?" s'était écrié Siegfried.
"En faisant mouvement, on pourrait établir une tête de pont d'au moins 30 km !"
Les deux autres chefs de char s'étaient regardés en souriant, cachant leur regard moqueur derrière une mine de circonstance. Comprenant qu'une chose devait lui échapper, Siegfried avait demandé, candide :
"Ben quoi ? Qu'est-ce que j'ai dit comme connerie ?"
Après un regard croisé, l'un des deux interlocuteurs avait simplement lâché:
"On est sur une île, Sieg !"
"Pour avancer, il faut reprendre le bateau..."
Un frisson glacé avait parcouru le dos du tankiste dont la figure avait pâli.
"Reprendre le bateau !" avait-il murmuré, tournant les talons et regagnant prestement son perchoir.

On ne devait plus l'entendre pester du reste de la journée qui se passa à surveiller les installations radar abandonnées de cette satanée île de Wight.
Cinq points de débarquement avaient été prévus, et il avait fallu que son régiment hérite du seul qui se situait sur un île. Du seul qui nécessiterait la reprise d'un navire pour assurer leur progression...
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Message  Werner Freimann Dim 21 Fév 2010 - 16:57

Les mouvements d'occupation de la totalité de l'île s'étaient déroulés sans problème dés que les ordres étaient parvenus aux unités blindées.
Aucun tir n'avaient été effectués, les soldats alliés restant s'étaient rendus aussitôt en vue des panzers, ou bien étaient retournés à la vie civile et s'étaient faits oublier des forces allemandes.

Siegfried reçut la confirmation des ordres de ré-embarquement avec dépit et regrets.

La section arriva au port à la mi-journée, et se rendit lentement au quai indiqué. Là, le chef de char guida son tank sur le gros porteur qui transporterait sa compagnie. Aussitôt le char arrimé, les équipages furent conduits à des cabines aménagées directement sur le porteur et où les membres d'un même tank pouvaient prendre place.
Rassuré par les affirmations de stabilité largement diffusées par les marins du navire, Siegfried gagna sa couchette et s'étendit après avoir pris les somnifères obtenus du major médecin. Le départ était prévu pour dans deux heures, et il savait qu'il serait dans les bras de Morphée à cet instant.

Même les détonations lointaines des bombardements du nord-est ne le perturbaient pas. Les forces alliées de Portsmouth vivaient l'enfer des bombes.
Elles et d'autres seraient bientôt confrontées à des rencontres plus rudes...
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Message  Werner Freimann Mar 9 Mar 2010 - 17:41

La journée était belle et la chaleur de l’après-midi avait eu raison de l’ardeur des combattants.

Siegfried, allongé sous un pommier, attendait patiemment l’heure où la roulante apporterait le repas. Désoeuvré par le calme de sa mission, il observait distraitement la campagne alentour.
Postée à un carrefour « stratégique » qui reliait trois villages entre eux, sa section de chars devait assurer la possession de l’axe de progression. Répartis de chaque côté du croisement, camouflés à l’aide de la végétation locale, dissimulés avec des relevées de terre, les panzers s’étaient fondus dans le paysage et il devenait difficile à un arrivant de fraîche date ou un étranger à la région de voir ce que les habitants locaux remarquaient immédiatement.

Siegfried était particulièrement attentif à la scène qui se déroulait dans la cours d’une ferme proche. Une jeune femme venait de sortir de sa demeure et s’avançait vers les soldats les plus proches qui se dégourdissaient autour de leur char. Un bref échange, un bras tendu, et elle se dirigea bientôt vers lui.
Blonde, le visage constellé de tâches de rousseur, elle avançait gracieusement, un petit panier au bras. La chaleur empourprait ses joues, et la légèreté de son habit, largement échancré et ainsi aéré, n’empêchait pas la naissance ici et là de perles de sueur qui renforçaient la troublante aura de cette apparition inattendue.

Siegfried se leva et accueillit d’un large sourire celle qui arrivait. Après quelques paroles furtives échangées dans un langage international, la jeune femme s’assit par terre invitant le soldat à faire de même. Siegfried ne se fit pas prier et se retrouva bientôt aux côtés de celle dont il contemplait le fin visage.
Une cruche de vin frais et une miche de pain sortirent du panier pour venir sur les genoux de l’allemand et bientôt une conversation saccadée prit son essor.

Les questions étaient simples, noyées dans différentes remarques sur la jeunesse, la chevelure ou la couleur des yeux du tankiste :
D’où venait-il, que faisait-il ici, où allait-il, étaient-ils nombreux ailleurs et où, pourquoi les marques des chars étaient-elles masquées, qu’étaient ces marques, …

Siegfried écoutait attentivement, répondant brièvement en éludant les sujets mais en insistant sur la jeunesse, la fraîcheur et l’intérêt qu’il portait à son interlocutrice.
Lassée après quelques minutes de quête sans résultat et quelque peu craintive face à un homme qui devenait explicite, la jeune femme se leva bientôt et prit congés, laissant au soldat ses cadeaux initiaux.

Après son départ, le conducteur approcha de son chef de char :
« Alors Sieg, ça n’a pas marché ? »
« Non, dommage ! »
« Mais elle était bien trop curieuse pour moi… »
Ramassant la cruche et le pain, il les confia au soldat en lui disant :
« Tu sais ce que tu dois en faire ? »
« Jawohl, Sieg ! Dommage… » Et il partit enterrer les dons de la jeune femme.

Les consignes de prudence avaient été diffusées depuis leur débarquement en Angleterre, et la même situation s’était déjà déroulée plusieurs fois à plusieurs endroits différents. La recherche de renseignements, les essais d’interrogations, la transmission de fausses nouvelles ou de fausses informations, les dons de produits malsains, chaque soldat avait été mis en garde contre l’esprit patriotique de ceux qu’ils envahissaient et les risques qu’ils encourraient en toute circonstance et pas seulement au combat.

Mais cette patriote laissait à Siegfried un sentiment de regret marqué qui mettrait du temps à s’estomper…
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